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La Dépêche « Des billets moins chers pour aller en Corse hors saison ? L’Île investit pour limiter le surtourisme estival et augmenter la fréquentation en hiver »

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La Dépêche « Des billets moins chers pour aller en Corse hors saison ? L’Île investit pour limiter le surtourisme estival et augmenter la fréquentation en hiver »

20/10/25

La Dépêche du 20/10/25

Pour la première fois en Europe, une collectivité investit directement auprès de compagnies aériennes pour s’assurer de l’arrivée de 250 000 touristes supplémentaires sur l’Île de Beauté en dehors de la haute saison.

C’est une première en Europe. La collectivité de Corse va mettre la main au portefeuille pour permettre aux touristes de découvrir la richesse du patrimoine de l’Île de Beauté, en dehors de la haute saison estivale.

TF1 a réalisé un reportage pour expliquer cette initiative innovante. Concrètement, la collectivité de Corse a investi 2,5 millions d’euros pour que les compagnies aériennes Volotea et Air Corsica proposent des vols, hors saison, à des prix accessibles. « Nous sommes dans une logique de mise en concurrence des compagnies aériennes en disant ‘nous avons identifié un besoin, amenez-nous des touristes hors saison et nous sommes prêts à payer pour cela’ », comme leur a expliqué son président Gilles Simeoni.

Objectif ? 250 000 touristes supplémentaires par an. S’il n’est pas atteint, les compagnies devront payer des pénalités, selon nos confrères, qui expliquent qu’elles ont donc tout intérêt à baisser leurs tarifs. Des liaisons sont assurées depuis Nantes, Strasbourg et Bordeaux, ainsi que Bruxelles et Rome, à partir du début de l’année 2026.

L’intérêt est double pour la Corse. D’un côté, elle souhaite lutter contre le surtourisme estival, une période durant laquelle les sites touristiques sont surchargés et les prix s’envolent. De l’autre, elle souhaite permettre à ses hôtels, et autres restaurants de mieux aborder les mois d’hiver, généralement très calmes (du fait, entre autres de la baisse de l’offre de vols et de ferries). Près de 100 millions de retombées économiques sont espérées sur l’Île de Beauté.

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